Travail de Bénédicte et

d’Olivier

Terminale L

La place et le poids des médias.

Sujet n° 9.

 

En ce moment, aux USA se déroulent les élections présidentielles. A cette occasion, les médias se concentrent sur cet évènement. Mais quelle place et quelle influence les médias ont-ils sur ces élections ? Leur objectivité a t- elle été respectée? C’est à cette question que nous allons répondre au cours des prochains paragraphes.

Dans un premier temps, nous nous replongerons dans les élections passées, avant de se consacrer aux élections de cette année.

 

Aux USA, 99% des familles sont touchés par les médias, par les chaînes nationales de télévision. Les familles ont accès aux débats et aux interviews grâce à ces chaînes, mais aussi grâce à la presse papiers avec des revues d’actualités et, désormais, avec des sites internet. Le contenu et l'orientation de leur couverture figurent parmi les facteurs les plus puissants qui déterminent la perception qu'ont les électeurs des candidats et des questions en jeu. Quelques fois à la télévision, les candidats vont eux-mêmes intervenir, mais, malgré aux idées reçues, assez rarement. En effet, chaque candidat ne possède qu’un temps d’antenne limité. En 200, une étude scientifique a démontré que les candidats n’avaient que 12% de paroles (contre 74% pour le présentateur), de plus la durée moyenne d’un extrait est de 7,8 secondes, ce qui est assez faible. Nous pouvons donc nous demander comment les candidats peuvent arriver à faire passer leurs idées par les médias si ils n’ont qu’un temps limité devant les caméras. La réponse est assez simple, en effet, les candidats achètent du temps d’antenne sur les radios et les télévisions ; il y’a donc une certaine inégalité, car certains partis ne pourront s’acheter autant de temps que les favoris. Par exemple, pour l'élection présidentielle de 2000, les candidats des deux grands partis ont dépensé 285 millions de dollars, dont 60 % pour la publicité ; ce qui représente un chiffre assez lourd et qui ne peut être supporté par tous les partis

A la télévision vont d’ailleurs passer des spots publicitaires qui sont au profit de tel ou tel candidat, ou qui vont au contraire dénigrer un candidat opposé. Ces spots existent depuis des années, ils sont apparus en 1952. Ils prennent des formes très diverses, cela peut être des dessins gais et une musique joyeuse qui montrent des électeurs heureux de voter pour un certain candidat (par exemple le spot de 1952, pour Eisenhower), ou avec des images qui vont choquer les électeurs, qui représentent une guerre et l’horreur qu’elle accompagne (spot de 1968 en faveur de Nixon), ou encore un spot qui montre le candidat agissant auprès de la population, serrant la main des électeurs (1976 pour Carter). Cela peut aussi être une simple photo représentant le candidat entouré d’électeurs ou d’enfant, avec une voix off qui énonce un slogan (Comme celui pour Bush en l’an 2000). Bref, ces spots prennent des formes variées, mais ils se modernisent toujours pour s’adapter à la population et pour toucher le plus grand nombre possible d’électeurs. D’ailleurs, la plus grande partie de cette publicité se déroule dans les régions où les électeurs sont encore très indécis, car ces actions étant très onéreuses, il n’est pas avantageux pour le parti de dépenser des fortes sommes pour des régions qui ont déjà ,accepté leur parti.

Pour se faire nom auprès de la population, les candidats peuvent aussi prendre parti à des évènements fortement médiatisés et au cours desquels ils se feront remarqués. Il peut s'agir là d'une chose aussi importante que l'annonce d'un nouveau plan concernant une question qui retient l'intérêt de l'électorat ou aussi banale qu'une visite sur des lieux symboliques .La télévision est donc un des médias les plus influents car les candidats peuvent utiliser différents supports pour faire véhiculer leurs idées et influer les choix des électeurs. La télévision a donc un lourds poids dans la décision de ces derniers.

Mais cela peut être très négatif pour certain candidat, en effet, les sujets des reportages télévisés sont plutôt choisis par les présentateurs que par les candidats. En fait les présentateurs vont plus montrer «la course» plutôt que sur les idées, les positions et le programme des candidats. Une étude a d’ailleurs révélés que les messages agressifs sont très importants dans les élections et sont facilement montrés par les médias. Mais, avec la télévision et le choix des présentateurs vont permettre à certains candidats d’être mis en avant, au contraire d’autres qui seront perdants. Ce cas se déroule d’ailleurs à ces élections. En effet, selon McCain, les médias seraient beaucoup trop attentif à Obama, et lui accordent une trop grande importance. Il va d’ailleurs réalisé un spot télévisé sur ce sujet (Nous revenons donc toujours à ces spots, on remarque donc d’autant plus leur importance.).La télévision peut donc se montrer assez inégalitaire selon les candidats, en leur accordant trop ou pas assez d’importance aux cours de leurs programmes. Pour les perdants, leurs seuls choix sont d’acheter du temps télévisés, mais cela est onéreux; alors que celui qui est favorisé dispose d’une publicité qui est presque gratuite. D’ailleurs ce média est le plus efficace pour détruire ou privilégié un candidat. En fait, durant les campagnes électorales, aussi bien lors des primaires que lors des présidentielles, la couverture télévisée d'un candidat est inversement proportionnelle à son avance sur les autres: plus celle-ci est grande, moins la télévision s'intéresse au candidat.

En l’an 2004, va apparaître un nouveau moyen médiatique pour toucher les électeurs, il s’agit d'Internet. C’est l'ancien candidat à l'investiture démocrate Howard Dean , gouverneur du petit État du Vermont, qui a eu l’idée de se servir de cet outil. Il a usé son site Web pour former un réseau de milliers de bénévoles enthousiastes. Avant de se retirer de la course, il avait recueilli plus de fonds que ses adversaires des élections primaires démocrates et bénéficié d'une couverture médiatique favorable lui reconnaissant le mérite d'avoir démontré la puissance politique de l'internet Aujourd’hui, ce média prend un place de plus en plus conséquente, en effet, il n’est désormais pas rare qu’un candidat possède son site Web, qui est facilement accessible. Ce procédé est récent, mais il fait peu à peu ses preuves, et il est surtout prisé par les jeunes électeurs, beaucoup plus proches d’internet que de la télévision.

Comme très souvent, les médias vont jouer un rôle dans ces élections. Ils ont pour but d'informer la population des avancées des campagnes et de pouvoir suivre tel ou tel candidat, dans l'objectif de se faire une idée plus concrète de qui serait le plus apte à être président. Malheureusement, les médias jouent quelque peu avec leurs notoriétés et abusent de leurs pouvoirs.

 

L'affrontement entre Obama et McCain a pour support en premier lieu les médias.. Malheureusement, le principe n'est pas basé sur l'explication des questions fondamentales que posent la nouvelle présidence, mais plus sur le fait de relater les principaux critères de concurrence des candidats, c'est à dire leurs défauts, mais aussi les gros coups et erreurs de chacun d'eux, pendant leurs campagnes.

Les médias portent donc leurs attentions sur les principaux candidats. Barack Obama, par exemple s'est lancé il y a peu dans un tour international pour asseoir son statut, au delà des États Unis. Il avait été distancé par MCCain et pourtant les médias y ont été plus attentifs...On parle même d'obamania ( expression lancée par McCain). Dans la presse, Le New York Times en a fait son favori depuis longtemps. Ils choisissent donc ce qu'ils mettent et favorise énormément, aussi bien dans ce pays qu'à l'étranger. De ce fait, on peut trouver sur site officiel de MCCain, une vidéo intitulée « les médias sont amoureux d'Obama», on y trouve une compile des Une et des titres qui lui sont consacrés. Mais ceci n'est qu'un exemple. Ainsi, lorsque Obama et Clinton étaient sur le devant de la scène, les médias n'ont parlé que de cela, laissant les autres au second plan. Certains de ceux- ci, comme John Edwards, candidat démocrate, ont pris leur temps à dénoncer cette ignorance, a montré combien même ils sont boycottés ( à l'exemple de Dennis Kuicinich et Mike Gravel). Certains ne sont même pas connus de la population! Autre exemple, les chaines offrent parfois des débats mais «oublient» d'inviter certains candidats. Kuicinich, encore lui, fut écarté d'un débat démocrate qui s'est tenu à Las Vegas le 15 janvier dernier. Un débat qui s'est réduit à 3 candidats...

Tout ceci permet aux «grands» de se montrer un maximum, ils en font même un but, dans la presse écrite, de faire le plus possible la Une, qui permet, à leurs yeux, d'asseoir une domination. Et ils y emploient les moyens! Par exemple, le sénateur de l'Arizona a laissé filtré qu'il envisagerait de nommer son colistier pour la vice présidence, dès cette semaine.

Tout ces exemples nous montrent que les médias ne sont pas neutres dans ces élections. En effet, les petits sont passés à la trappe, les journaux choisissent et défendent leurs favoris. Quand à la télévision, elle ne parle que de ce qui peut apporter de la tension, des événements, pour réunir un maximum de téléspectateurs, laissant les enjeux politiques au second plan. Si l'on s'en tient aux médias, Obama se montre, très certainement, le favori à la succession de mr Bush.

Aux États-Unis, les médias ont donc une très forte influence sur les élections, sur l'opinion des électeurs et sur leurs visions des candidats. Le médias le plus influent est bien sûr la télévision car elle touche autant dire presque tous les foyers, et avec sa diversité de programme et d'information, elle reste très intéressante. Mais d'autres médias, moins influents, rentre en compte comme la presse écrite ou internet, ou bien encore le cinéma (mais qui est encore très peu utilisé). Mais les médias peuvent aussi être inégaux, et favoriser un candidat et dénigrer un autre. Le choix des électeurs est donc fortement influencé par les médias et par le choix des médias. Mais, selon P. Lazarsfeld, qui a développé une théorie qui se nomme la «Two step flow theory», les électeurs ne seraient pas réellement perméables aux médias et à leurs messages sur les élections. Par contre, ils le sont de manières indirectes. En effet, ils peuvent choisir de voter pour tel ou tel candidat selon l’entourage de l’électeur lui-même. Ces proches qui sont assez influent sont appelées des «Leaders d’opinion». Et ceux-ci sont beaucoup plus à l’écoute des médias et ils définissent très bien leur idéologie politique, et ils sont ainsi suivis par les électeurs qu’ils influent. Ainsi, cette influence se déroule en deux temps. Tout d’abord un message est diffusé par des médias et il est reçu et assimilé par un leader d’opinion, puis celui-ci fait partager son choix à son entourage, de manière publique. Cette théorie remettrait donc en question l'influence des médias.

 

Bibliographie

 

-La théorie de Paul Lazarsfeld a été trouvé sur :

Wikipedia, et fut trouvée le dimanche 14 septembre.

-La plus grande partie de l’information sur la télévision a été trouvé sur :

http://usinfo.state.gov/, et a été trouvé le mardi 9 septembre.

-Les inégalités crées à cause de la télévision ont été trouvé sur :

www.ledevoir.com, le jeudi 11 septembre

-Les exemples des spots utilisés par les candidats ont été trouvé sur :

http://www.livingroomcandidate.org/ le dimanche 21 septembre.

-Les sites officiels des deux principaux favoris ont été utilisé, grâce au moteur de recherche google.

http://www.barackobama.com/index.php

http://www.johnmccain.com/

-Certaines remarques par rapport à la presse écrite nous viennent de sites consacrés aux élections présidentielles aux États-Unis.

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/la_presidentielle_americaine_2008/

http://www.ledevoir.com/2007/04/24/140631.html

http://electionsus.blogs.liberation.fr/2008/2008/02/quand-les-mdias.html

-L'actualité et les informations diverses ( la radio, en particulier RMC, la télévision, les chaînes d'infos comme LCI , et la presse, Ouest France), vis-à-vis de cet événement nous ont été particulièrement utiles et éclairants.