THEME 11 : LES PRIMAIRES ET LA COURSE A L’INVESTITURE

 

Introduction : Le système des Primaires aux États-Unis

 

            Les primaires des deux grands partis qui dominent la vie politique des Etats-Unis, Parti Républicain et Parti Démocrate, ont lieu tous les quatre ans, entre les mois de janvier et de juin de l'année où se déroulent les élections présidentielles américaines. Elles servent à désigner le candidat qui représentera le parti aux élections présidentielles, en fin d'année. Théoriquement, n'importe quel membre du parti peut se présenter aux primaires.

 

Le système de désignation des candidats est assez complexe puisqu'il ne se fait pas au niveau national (comme en France, par exemple) mais au niveau de chaque Etat des Etats-Unis. Chaque Etat fixe la date de ses primaires. Il arrive même parfois que ce soit le parti qui fixe la date du scrutin.

 

Il y a deux types de scrutins : les primaires proprement dites et les caucus.

Les caucus sont exclusivement réservés aux militants de chaque parti. Ceux-ci doivent être physiquement présents le jour de vote et celui-ci s’effectue généralement à main levée.

Les primaires sont elles-mêmes divisées en deux types de scrutin : - « les primaires ouvertes »

                                                                                                             - « les primaires fermées »

            Les primaires « ouvertes » sont ouvertes à tous les électeurs, qui peuvent             indifféremment voter dans la primaire démocrate ou républicaine.

            Les primaires « fermées » sont réservées aux électeurs enregistrés comme républicains             ou démocrates.

 

Lors des primaires, les électeurs ne votent pas directement pour les candidats mais pour des « délégués affiliés » ou des « super délégués ». Les délégués affiliés promettent de soutenir un candidat tandis que les super délégués sont élus et restent libres de choisir le candidat qu’ils vont soutenir. Chaque parti détermine le nombre de délégués alloués à chaque Etat et leur mode d’attribution (proportionnelle ou majoritaire).

 

Officiellement, le candidat de chaque parti est désigné lors la Convention qui se tient à lin des primaires. Cependant, on connaît presque toujours le candidat avant qu’il ne soit désigné, lorsqu’il a obtenu la majorité des délégués.

 

 

 

Parti Démocrate

Parti Républicain

Nombre de caucus

11

10

Nombre de primaires

44

45

Nombre de délégués affiliés

3410

3253

Nombre de super délégués

824

796

Date et lieu de la Convention

25-28 Août à Denver

1-4 Septembre à Minneapolis

I – Les Républicains

 

 

1) Présentation des candidats

 

 

            Tout d'abord, Rudolph Giuliani. Ancien maire de New York, il est l'un des prétendants républicains à l'élection présidentielle de 2008. Il concentre sa campagne sur l'élection primaire de Floride, faisant l'impasse sur le caucus de l'Iowa et les premières primaires dans le New Hampshire et la Caroline du Sud. Après avoir dominé les sondages pour les primaires de Floride, il n'arrive plus qu'en troisième place. Sa stratégie est alors qualifiée de perdante. Par conséquent il abandonne la course présidentielle et apporte son soutien à John McCain.

 

            Ensuite, Mitt Romney. Depuis son plus jeune âge, il baigne dans la politique;  en effet, son père est à l'époque gouverneur du Michigan. Il s'affirme plutôt par sa foi et son appartenance à l'Église de Jésus Christ. Il essuie un premier échec en politique aux élections du sénat en 1994, face à Edward Kennedy. Mais les 41% obtenus sont encourageant. En 2002, il se voit confier l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver de Salt Lake City. Cette même année, il est élu gouverneur du Massachusetts et même une action en faveur de la peine de mort et contre l'IVG.

 

            Puis, Mike Huckabee. Il fait son premier sermon religieux à l'âge de 15 ans et devient pasteur trois ans plus tard. Après un échec en 1992, il est élu lieutenant-gouverneur de l'Arkansas un an plus tard. En 1998, il est appelé pour assurer l'intérim, suite à la démission du gouverneur démocrate de l'époque, James Guy Tucker, alors impliqué dans un scandale financier. A la fois populaire et très critiqué, Mike Huckabee sera constamment réélu jusqu'en 2006. En 2007, il se déclare candidat à l'investiture Républicaine et base sa campagne sur les valeurs « famille, foi, liberté ». Ses thèmes de prédilection sont le droit au port d'armes, l'opposition à l'avortement et au mariage gay, ainsi que la remise en cause de la théorie de l'évolution de Charles Darwin. Ce pasteur de 52 ans n'en finit pas de grimper dans les sondages, et gagne la sympathie de l'électorat conservateur. Il peut également compter sur le soutien d'une Amérique profond perdue entre valeurs et modernité.

 

            Enfin, John McCain. Son père a combattu au Vietnam et son grand-père pendant la seconde Guerre Mondiale. John McCain III se doit de porter l'héritage familial. Aviateur durant la guerre du Vietnam, il est fait prisonnier et gardé captif pendant plus de 5 ans. La torture, les menaces, la faim, John McCain vit l'insoutenable mais garde de cette expérience le prestige du héros. Un an après sa retraite militaire, en 1982, John McCain est élu à la Chambre des représentants. Il devient par la suite, Sénateur de l'Arizona en 1986, mais ne fait parler de lui qu'à partir de 2000. Il est l'un des concurrents de Georges Bush aux primaires du parti républicain. En passe de l'emporter, il doit s'incliner face à son rival, qui a la préférence du vote évangélique. John McCain ne fait pas parti des néo conservateurs qui dirigent les États-Unis. Même s'il soutient le président dans sa guerre en Irak et se révèle l'un des membre le plus ardent du parti contre le terrorisme. Il encourage par contre plusieurs projets de loi des démocrates, au point d'être surnommé « l'indépendant » par son propre parti. Le sénateur pense aussi que l'environnement est une question d'importance, contrairement au gouvernement. Mais John McCain reste un conservateur, opposé au mariage homosexuel et sévère contre l'immigration illégale. Le sénateur a même revu un amendement qu'il avait proposé en 2005 sur la loi contre les traitements inhumains afin que George Bush puisse faire voter le sien, autorisant la torture.

 

 

 

2) Résultat des primaires républicaines

 

            Concernant les primaires républicaines, le résultat est mitigé. En effet, aucun candidat du parti était favori. Tout d'abord, lors du caucus de l'Iowa, le 3 janvier 2008, c'est Mike Huckabee qui arrive en tête avec 34% des voix, suivit par Mitt Romney, John McCain n'arrivant qu'en 4ème position. Ensuite, lors du caucus du Wyoming, le 5 janvier, les résultats sont bien différents. En effet, Mitt Romney obtient 67% des voix, Mike Huckabee arrive en 5ème position ainsi que John McCain qui n'en on obtenu aucune. Le 8 janvier dans le New Hampshire, c'est au tour de McCain de terminer premier.

            Avant le « Super Tuesay », John McCain et Mitt Romney sont au coude à coude. Par la suite le « Super Tuesday » est décisif du côté républicain. En effet, Mike Huckabee gagne 5 états, Mitt Romney 7, quant à John McCain 9 parmi lesquels la Californie, New York et le New Jersey. En février, Mike Huckabee remporte deux des primaires (en Louisiane et Kansas), les autres étant remportées par John McCain. Ce dernier conservera alors l’avantage jusqu’à la fin des primaires.

            Il est officiellement proclamé candidat républicain à la présidence lors de la Convention républicaine de Minneapolis, entre le 1er et le 4 septembre.

 

John McCain

36%

Mitt Romney

31%

Mike Huckabee

14%

 

 

http://www.lemonde.fr/web/panorama/0,11-0@2-829254,32-994867@1-9168,0.html

 

II – Les Démocrates

 

1) Présentation des candidats

 Lors du premier caucus démocrate, le 3 janvier 2008 en Iowa, les candidats au poste de candidat démocrate à la présidence étaient au nombre de huit : Joe Biden, Hillary Clinton, Christopher Dodd, John Edwards, Mike Gravel, Dennis Kucinich, Barack Obama et Bill Richardson. Après le 30 janvier, seuls restaient en lice Hillary Clinton et Barack Obama.

            Mike Gravel,ancien sénateur de l'Alaska, n'a finalement pas participé à ces primaires puisqu'il a rejoint le Parti Libertarien. Joe Biden, sénateur du Delaware, et Christopher Dodd, sénateur du Connecticut, ont retiré leurs candidatures dès le soir du premier caucus, le 3 janvier. Cet abandon peut facilement s'expliquer par leurs scores décevants (ils n’ont obtenu aucun délégué). Ce sont les mêmes raisons qui ont décidées Bill Richardson, gouverneur du Nouveau-Mexique, à retirer sa candidature le 10 janvier. Dennis Kucinich, représentant de l'Ohio, a jeté l'éponge le 25 janvier. Enfin, le 30 janvier, John Edwards, ancien sénateur de Caroline du Nord, pourtant figurant dans le trio des favoris, se retire de la course car ne se positionnant presque toujours que 3ème lors des primaires.

            Hillary Clinton, ancienne First Lady et sénatrice de New-York depuis 2001, faisait figure de favorite incontestée avant le début des primaires. Forte de la popularité de son mari, Bill Clinton, du soutien à celui-ci des communautés hispaniques et afro-américaines ainsi que de sa réputation de femme engagée dans les combats féministes et pour les luttes sociales (elle avait tenté de créer un système de santé pour tous aux Etats-Unis lors de la présidence de son mari), elle s’était lancée dans la course à l’investiture démocrate dès le 20 janvier 2007. Dès lors, tous les sondages la donnent comme large gagnante. Ainsi, le Financial Times Magazine prédisait qu’elle serait assurément présidente des Etats-Unis en 2009. De même, en novembre 2007, le journal Direct soir faisait sa une en arguant qu’Hillary serait certainement la candidate démocrate. On évoquait vaguement Barack Obama, qu’on voyait déjà comme son véritable sérieux rival. Mais, personne ne pensait que ce jeune sénateur pourrait voler la victoire à l’ex First Lady.

            Intéressons-nous donc à la figure de Barack Obama. Entré en politique en 1996, il se fait remarquer dès 2002 lorsqu’il refuse de cautionner une possible invasion de l’Irak. Ce refus manifeste de l’intervention américaine en Irak lui servira tout au long de la campagne pour se démarquer d’Hillary Clinton qui, bien qu’opposée à présent au maintien des forces armées sur ce territoire, avait voté en faveur de l’intervention.  Il crée une première fois la surprise en se faisant élire sénateur de l’Illinois, en 2004. Il est alors le seul afro-américain au Sénat. Le 10 février, il annonce officiellement sa candidature à l’investiture démocrate. Son charisme, sa jeunesse et ses promesses de changement attirent les électeurs les plus jeunes. Son plus grand succès avant cette campagne est incontestablement son influence sur l’inscription sur les listes électorales des jeunes et des afro-américains, qui se sentaient marginalisés. Ses discours recréent le rêve américain perdu depuis le temps de John Fitzgerald Kennedy. Il recueille de nombreux suffrages au sein des personnalités médiatiques et emporte l’admiration de toute l’Europe. Peu à peu, fort de son premier succès, l’opinion générale grandit, l’attention se tourne vers lui et les dons pour sa campagne lui permettent de se constituer un important trésor de guerre. Cela sera une des clés de son succès.

 

2) Résumé des primaires

 

            Le premier caucus se déroulait dans l’Iowa, le 3 janvier 2008. C’est l’énorme surprise de cette course à l’investiture. Contre toute attente, Barack Obama remporte largement la victoire et Hillary Clinton n’arrive qu’en 3ème position, derrière John Edwards. Dès lors, c’est l’effondrement pour la sénatrice de New-York. Tous les sondages concernant la primaire du New-Hampshire accordent un large succès à Barack Obama. Hillary Clinton engage des moyens colossaux cette primaire, consciente que si elle la perd, l’investiture lui passera sous le nez. Elle s’effondre même en direct à la télévision. Finalement, elle l’emporte, le 8 janvier, avec 3 points d’avance sur son rival.            Elle gagne ensuite 3 des 4 Etats en jeu avant le Super Tuesday. Cependant, une controverse est née par rapport aux Etats du Michigan et de Floride car ayant avancé la date de leurs primaires avant le 5 février. Les chefs du parti avaient décidé de ne pas compter ces votes, mécontentant ainsi les militants de ces Etats et la sénatrice Clinton puisque s’y étant largement imposé. Nous reviendrons ultérieurement sur cette controverse.

 

            Le Super Tuesday était le mardi 5 février 2008, jour où avaient lieu les primaires de 22 Etats et le vote des démocrates à l’étranger. Ce jour crucial suffit généralement pour désigner celui qui sera le candidat démocrate à la présidence. Bien qu’ayant remporté 13 des 23 scrutins, Barack Obama ne parvient pas à définitivement distancer Hillary Clinton puisque celle-ci s’est imposée dans la majorité des plus grands Etats (Californie, New-York, New-Jersey, Massachussetts) alors que son rival n’en a remporté qu’un seul : l’Illinois, son fief.

           

            Tout le reste du mois de février voit le succès de Barack Obama. Il remporte en effet les 10 primaires qui suivent ce Super Tuesday, creusant ainsi l’écart. La seule chance qu’il reste à Hillary Clinton pour encore espérer le battre est de s’imposer au Texas, le 4 mars. Et, effectivement, elle remporte la primaire texane avec 4 points d’avance. Elle remporte aussi l’Ohio et Rhode Island le même jour. Barack Obama remporte le Vermont puis les deux autres primaires du mois de mars.

            Plus d’un mois sépare alors la dernière primaire de mars avec celle d’avril, en Pennsylvanie. C’est à ce moment qu’éclate un scandale qui a failli coûter la victoire à Barack Obama. En effet, le public américain découvre des vidéos de sermons proférés par le pasteur de l’église que fréquentait Barack Obama. Or, un de ces sermons contenait la phrase « Que Dieu maudisse l’Amérique ! ». Barack Obama est sauvé par le temps qui le sépare de la primaire de Pennsylvanie. Heureusement car les sondages prédisaient une victoire large et facile à Hillary Clinton, à qui un grand succès suffirait pour lui redonner du souffle. Effectivement, elle est victorieuse en Pennsylvanie mais l’écart n’est que de 10 points.

            Ensuite, les deux candidats sont à égalité lors de la primaire du Guam puis Barack Obama s’impose en Caroline du Nord, le 6 mai. Le même jour, Hillary Clinton est victorieuse en Indiana. S’ensuit alors une période de succès pour l’ex First Lady. Elle remporte les Etats de Virginie occidentale, du Kentucky, du Dakota du Sud et de Porto Rico. Barack Obama ne parvient qu’à se rendre victorieux dans l’Oregon et dans le Montana.

            Le Montana et le Dakota du Sud étaient les deux derniers Etats à organiser leurs primaires, le 3 juin.

           

            Malgré son dernier baroud d’honneur, Hillary Clinton sait qu’elle ne peut espérer être victorieuse à la Convention démocrate qui doit se dérouler  du 25 au 28 août à Denver sans un soutien massif des super délégués et les voix de Floride et du Michigan.

http://www.lemonde.fr/web/panorama/0,11-0@2-829254,32-994867@1-9167,0.html

3) Controverse

 

            D’après le règlement, aucun Etat ne peut organiser ses primaires avant le 5 février, excepté l’Iowa, le Nevada, le New Hampshire et la Caroline du Sud. En décidant de placer leurs primaires le 15 janvier et le 29 janvier, les congrès du Michigan et de Floride ont provoqué la colère des cadres du parti qui ont décidé de ne pas tenir compte de leurs votes s’ils les maintenaient à ces dates. D’ailleurs, les candidats (sauf Hillary Clinton, Christopher Dodd, Mike Gravel et Dennis Kucinich) avaient décidé de boycotter la primaire du Michigan. Hillary Clinton s’y est donc largement imposée. Elle a également remporté le scrutin de Floride, devançant son adversaire de 17 points.        

            La décision du comité démocrate de ne pas tenir compte de ces scrutins a provoqué la colère des militants, qui voyaient ainsi leurs votes nuls, mais aussi de Hillary Clinton, qui savait que si ces résultats entraient en compte, ils lui permettraient de revenir quasiment au niveau de Barack Obama.

            Les cadres du parti sont alors partagés. Faut-il compter les votes ? Ne pas les compter ? Organiser un nouveau scrutin ?  Finalement, la direction du parti choisit de compter ces votes mais pas entièrement. Deux voix n’en représenteront qu’une. Une décision qui consacre la défaite d’Hillary Clinton qui déclare que cette décision fait le jeu des Républicains. En effet, beaucoup des militants qui la soutenaient voient dans cet acte, une manipulation destinée à faciliter la victoire d’Obama. Au final, cette décision qui voulait œuvrer pour la réunification du parti, meurtri par la lutte acharnée entre les deux sénateurs, se révèlera être une source de discorde et probablement un obstacle au ralliement des soutiens d’Hillary Clinton à Barack Obama. 

 

4) La fin d’une lutte fratricide

 

            Bien que consciente de l’extrême difficulté qu’elle aura pour remporter l’investiture démocrate, Hillary Clinton refuse tout d’abord de jeter l’éponge et se déclare déterminée à poursuivre la lutte jusqu’au bout. Cependant, sous la pression des cadres démocrates qui craignent que cet entêtement ne leur coûte la victoire en novembre, faute d’unité du parti, elle cède et annonce qu’elle se rallie à Barack Obama, le 7 juin.

           

            Ce duel qui a duré plus de 6 mois aura été unique dans l’histoire du Parti Démocrate. Jamais la lutte n’avait été aussi longue et aussi féroce. D’ailleurs, les marques laissées par cet affrontement sont assez visibles. L’unité du parti est plus que bancale. D’autre part, s’il a remporté plus de délégués, Barack Obama a recueilli moins de voix que Hillary Clinton, ce qui est un mauvais présage pour novembre. En effet, une partie de l’électorat de la sénatrice a affirmé qu’il ne voterait pas pour Barack Obama. A la suite de ces primaires, le candidat démocrate doit donc rassembler tous les Démocrates derrière lui. Le dernier acte marquant pour restaurer l’unité est l’intervention d’Hillary Clinton lors de la Convention démocrate de Denver, chargée de consacrer la victoire de Barack Obama. Elle appelle alors les délégués à nommer le sénateur de l’Illinois par acclamation afin de prouver que les vieilles rancœurs sont définitivement derrière eux. Quel que soit le résultat de novembre, ces primaires auront été inédites car elles auront vu une femme et un Afro-américain pressentis pour entrer à la Maison Blanche, un fait unique dans l’histoire de la première puissance mondiale…

 

Bibliographie

Sources Internet :

 

* Le site de la chaîne d’informations LCI, rubrique « Elections US » (http://tf1.lci.fr/infos/elections-usa/)

* Le site de l’encyclopédie gratuite en ligne Wikipédia (http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil)

* Le site du journal « Direct Soir » (http://directsoir.directmedia.fr/v1/Pages-Accueil/Default-DirectSoir.aspx?Theme=DirectSoir)

* Le site officiel du Parti Démocrate (http://www.democrats.org/)

* Le site officiel du Parti Républicain (http://www.gop.com/)

* Le site officiel de la campagne de Barack Obama (http://www.barackobama.com/index.php)

* Le site officiel d’Hillary Clinton (http://www.hillaryclinton.com/)

* Le site officiel de John McCain (http://www.johnmccain.com/)

* Le site du journal « Le Monde » (http://www.lemonde.fr)

* Le site du journal « Le Figaro » (http://www.lefigaro.fr)

Autres sources :

* Les exemplaires des journaux « Le Monde » et « Le Monde Diplomatique » relatifs à toute la durée des primaires des deux partis

* L’exemplaire du journal « Direct Soir » du 5 novembre 2007

* Le documentaire « Hillary et Bill, à nous deux l’Amérique » produit et réalisé en 2007 par René-Jean Bouyer et diffusé le 3 avril 2008 sur France 2

Archives vidéo :

* Le site de la chaîne d’informations LCI, rubrique « Elections US » (http://tf1.lci.fr/infos/elections-usa/)

 

Travail réalisé par Nathanaëlle et Thomas