~ Les Séismes ~

 

UN SEISME QU’EST-CE QUE C’EST ?

 Un séisme est défini par l’ensemble des secousses et des phénomènes liés à la déformation de l’écorce terrestre à une certaine profondeur, à partir d’un épicentre. (Définition tirée du manuel scolaire et du dictionnaire « Le Petit Larousse 1999 »)

 

Les PRINCIPALES zones sismiques.

 

 

La localisation du séisme d’Algérie en mai 2003

 

 

La localisation du séisme de Kobé au japon en 1995

 

 

DIFFERENCES ENTRE LES PAYS DU SUD ET LES PAYS DU NORD.

 

Dans les pays du Nord, étant plus riches, ils peuvent construirent des constructions anti-sismique, ils peuvent également faire plus de prévention, et les secours sont plus nombreux et peuvent se rendre plus rapidement sur place car ils ont des moyens de transports.

 

Contrairement, dans les pays du Sud, étant plus pauvres et moins développés, les constructions sont plus fragiles, la prévention est très rare, et les secours peu nombreux et avec moins de formation.

 

Les catastrophes d’Algérie en 2004 et de Kobé en 1995

 l’algerie :

Le 21 mai 2003 à 18h44, un séisme de magnitude 6,7 sur l'échelle de Richter a frappé le nord de l'Algérie. L'épicentre du séisme est situé à environ 70 km à l'est d'Alger.

Les villes les plus affectées sont : Raiba, Boumerdès, Zemmaoui, ainsi que de nombreux quartiers et villages aux alentours : Reghaïa, Dan el Beida, Boudouano, Si Mustapha…Alger Centre : les habitants ont ressenti la violente secousse de mercredi et quelques répliques.

La localisation du CSEM qui intègre la majorité des données de temps d’arrivées du pourtour méditerranéen est sans doute la plus fiable ; l’observation d’une vague de tsunami aux Baléares, mais aussi sur la côte française semble confirmer cette localisation en mer, que cette vague soit due au mouvement même le long de la faille qui a joué lors du séisme ou à un grand glissement de terrain (de nombreux câbles sous-marins emportés).

Il a été ressenti très largement jusqu’aux côtes de Méditerranée Nord.

 

Kobé :

Mardi, le 17 janvier, à 5:46 du matin l'heure locale, un tremblement de terre de magnitude 7.2 frappe la région de Kobe et Osaka au Japon. Avec une population totale d'environ 10 millions le secteur d’Osaka-Kobé est la seconde région la plus peuplée de l’archipel après le Grand Tokyo. La secousse, s’est produite sur une faille courant de l'Île Awaji à la ville de Kobe et a duré environ 20 secondes.

 

Le bilan humain et matériel de ces deux catastrophes naturelles.

 

Algérie :

Le bilan humain des suites de la catastrophe à été évaluer en juin à 2500 morts et plus de 10.000 blessés.

Des villages ont été dévastés et des quartiers entiers dans les villes ont été littéralement rasés. L’électricité, les réseaux d’eau potable et le téléphone étaient coupés. Les services publics sont devenus inopérants ; les infrastructures routières, les bâtiments publics, les écoles, les entreprises, les mosquées, rien n’a été épargné par une secousse tellurique d’une rare intensité.

Reghaïa situé à une trentaine de kilomètres de l'épicentre, a subi des destructions massives faisant de nombreuses victimes, un immeuble de la Cité militaire se serait également effondré. A Rouiba il y a d'énormes dégâts matériels. A Bordj el Bahri, à l'est d'Alger, près de 70 % des constructions récentes se sont effondrées à la suite de la violente secousse. Les dégâts seraient énormes du côté de Kahwet Echergui, où tout un ensemble de villas, habitées ou en construction, se sont écroulées. 

 

 Kobé :

Le séisme a touché le cœur d’un région peuplée de 1.5 million d’habitants et a causé des dégâts extrêmement sévères dépassant largement la seule ville de Kobé. Ce  tremblement de terre en fait un des plus meurtriers du siècle puisque plus de 5 500 ont trouvé la mort, 35 000 autres ont été blessées et 300 000 étaient sans foyer la nuit du tremblement de terre. Ce bilan humain fait du séisme de Kobé le plus meurtrier du Japon. Le bilan matériel et financier: 180 000 bâtiments endommagées ou détruites, la perte la plus importante jamais causée par une catastrophe naturelle. Coûts des dégâts : 147 milliards de dollars. (livre de géographie page 120).

Le tremblement de terre a causé de vastes déformations des sols, qui ont affecté les constructions, l'infrastructure souterraine, le port, des routes et tous les autres types d’équipements tant sur la terre ferme que sur les polders.

Sur le bord de mer (secteurs du port de des îles de Rokko), la géologie n’a presque plus rien de naturel puisqu’il s’agit de terres gagnées (polders) sur la mer à grand renforts de remblais voire d’îles entières édifiées par les hommes (voir photo ci-dessus) La grande majorité des dégâts superficiels les plus importants causé par le séisme sont dû à la liquéfaction des sols. En effet, les sols remblayés ont la particularité d’être riche en eau en raison de leur perméabilité. Or, lors d’une secousse sismique, l’eau et les particules fines sont dissociées (l’eau et les particules les plus fines remontent à la surface) faisant perdre toute cohérence à la couche concernée. Le sol est donc particulièrement instable.


Dans ces zones il n'a pas été rare d'observé le sable sous jacent remonter à la surface suite au séisme comme le montre la photo ci-dessous d'un polder artificiel dont le remblaie sableux affleure à la surface.

Les causes naturelles et les facteurs humains aggravant.

 

Algérie :

La carte représentant les failles dans la région montrent principalement la faille décrochante de Thenia, bien visible à terre.

 

 

Le constat donne à penser que les effets de site au niveau des régions de Boumerdès et Alger-Est avaient joué un rôle très important dans l’amplification de l’onde sismique qui peut dépasser le facteur 10 dans le cas des sols mous et/ou argileux.

Le sol de la région de Boumerdès peut être subdivisé en trois sous-domaines :

- Zone du Front de mer (Zemmouri, Boumerdès, Corso, Boudouaou El-Bahri, Figuier, Dellys) : sol granuleux, sable, et marnes bleues constituant le substratum.
- Zone des plateaux (Corso, ville de Zemmouri, Thenia, Issers, Si Mustapha, Bordj Ménaiel et Boudouaou) : épais dépôts de sols mous constitués de limon, d’argile...
- Zone intermédiaire (centre-ville Boumerdès) : située entre les deux précédentes zones et formée d’épaisses couches de sable faiblement consolidées.

 

KOBE: le japon, une île a haut risques.

Le Japon du Sud-ouest est placé sur la marge du sud-est de la plaque tectonique Eurasie à l’endroit même où les plaques tectoniques Philippines et Pacifique plonge sous la plaque continentale Eurasie (phénomène de subduction).  Ce contexte tectonique de frontière de plaque fait du Japon un pays à haut risque sismique.

Plaque tectonique : réseau complexe de failles (sous-marine et terrestre) qui assurent la « souplesse » de la croûte terrestre au-dessus du plan de subduction.

UN CONTEXTE TECTONIQUE TRES PARTICULIER


         La région de Kobé se situe a proximité de la frontière de plaque tectonique où la plaque Philippines s’enfonce sous la plaque Eurasiatique. Le résultat de cet affrontement entre ces deux plaques tectoniques est Une des principales failles de la région de Kobé. D’orientation Est-Nord-Est, cette faille transformante est localisée au sud de l’île Awaï et de la baie d’Osaka. Historiquement, cette région a une sismicité moindre que celle de la région de Tokyo et quelques autres parties du Japon, mais des études de paléosismicité ont montré que des séismes dépassant la magnitude 7 se sont déjà produits (par exemple en 1596). Plus près de nous, en 1916, un tremblement de terre de magnitude 6.1 s’est produit à l’endroit même où l’on a localisé l’épicentre du séisme de 1995 ! Des rapports de l'Institut de recherches sismiques japonais indiquent que l'hypocentre du séisme de 1995 était situé à une profondeur d'environ 15 à 20 km ce qui en fait un séisme très superficiel. Une société gétechnique a mesuré des déplacement: des déplacements verticaux de 1.2 mètres et des déplacements latéraux de 1.5 mètres.

 La prévention et la gestion de la catastrophe.

 

Si il est difficile de prévenir les séismes, il est facile d'en minimiser les effets par application des règles de constructions parasismiques et par l'organisation de secours efficace en cas de catastrophe.

Le séisme de Kobé a constitué un terrain d’observation de premier ordre et il permettra sans aucun doute d’énormes progrès aussi bien en matière de génie parasismique dans ce type de contexte géologique que dans la construction des zones remblayées situées en zone à risques sismiques.

La prévision des séismes n’est opérationnelle actuellement qu’en terme de connaissance des aléas.

La prédiction, qui consiste à déterminer à court terme un séisme dans le temps et dans l’espace et son intensité, n’est pas possible pour le moment. Les recherches en cours explorent de nombreuses pistes, mais il n’existe aucune méthode de détection fiable.

 L’échelle de richter

 

La magnitude est une mesure instrumentale qui a été introduite en 1935 par C.F. Richter, en vue de comparer entre eux les séismes locaux de Californie.

L’échelle ouverte de Richter varie de magnitudes négatives (micro secousses) aux magnitudes supérieures à 8, comme au Chili en 1960 (8,5)

 

conclusion

 

Les séismes sont de risques naturels qui ne peuvent pas être éviter ni prévenu de manière fiable. Les zones sismiques se trouvent aux failles des plaques tectoniques. Ils sont provoqué par la collision de deux plaques tectoniques entre elles. Les ondes partent d’un épicentre plus ou moins profond sous terre et agissent sur une zone plus ou moins étendu autour.

 

Sources 

 

Algérie : http://perso.wanadoo.fr/tazemurt/seisme_algerie_2003.htm

http://www.actualite-emigration.org/seisme_en_algerie.htm

http://www.algerie-dz.com/article695.html

http://www.tamurth.net/article.php3?id_article=335

http://membres.lycos.fr/boumerdes/photoseisme2/

http://www.tamurth.net/breve.php3?id_breve=951

Kobé : http://www.catnat.net/exemples/kobe_1.htm

 Emilie, Anaïs et Grégoire.