~ Les Séismes ~
UN
SEISME QU’EST-CE QUE C’EST ?
Un
séisme est défini par l’ensemble des secousses et des phénomènes liés à
la déformation de l’écorce terrestre à une certaine profondeur, à partir
d’un épicentre. (Définition tirée du manuel scolaire et du dictionnaire
« Le Petit Larousse 1999 »)
Les
PRINCIPALES zones sismiques.
La
localisation du séisme d’Algérie en mai 2003
DIFFERENCES
ENTRE LES PAYS DU SUD ET LES PAYS DU NORD.
Dans
les pays du Nord, étant plus riches, ils peuvent construirent des constructions
anti-sismique, ils peuvent également faire plus de prévention, et les secours
sont plus nombreux et peuvent se rendre plus rapidement sur place car ils ont
des moyens de transports.
Contrairement, dans les pays du Sud, étant plus pauvres et moins développés,
les constructions sont plus fragiles, la prévention est très rare, et les
secours peu nombreux et avec moins de formation.
l’algerie :
Le
21 mai 2003 à 18h44, un séisme de magnitude 6,7 sur l'échelle de Richter a
frappé le nord de l'Algérie. L'épicentre du séisme est situé à environ 70
km à l'est d'Alger.
Les villes les plus affectées sont : Raiba, Boumerdès, Zemmaoui, ainsi que de nombreux quartiers et villages aux alentours : Reghaïa, Dan el Beida, Boudouano, Si Mustapha…Alger Centre : les habitants ont ressenti la violente secousse de mercredi et quelques répliques.
La localisation du CSEM qui intègre la majorité des données de temps d’arrivées du pourtour méditerranéen est sans doute la plus fiable ; l’observation d’une vague de tsunami aux Baléares, mais aussi sur la côte française semble confirmer cette localisation en mer, que cette vague soit due au mouvement même le long de la faille qui a joué lors du séisme ou à un grand glissement de terrain (de nombreux câbles sous-marins emportés).
Il a été ressenti très largement jusqu’aux côtes de Méditerranée Nord.
Kobé :
Mardi, le 17 janvier, à 5:46
du matin l'heure locale, un tremblement de terre de magnitude 7.2 frappe la région
de Kobe et Osaka au Japon. Avec une population totale d'environ 10 millions le
secteur d’Osaka-Kobé est la seconde région la plus peuplée de l’archipel
après le Grand Tokyo. La secousse, s’est produite sur une faille courant de
l'Île Awaji à la ville de Kobe et a duré environ 20 secondes.
Le bilan humain et matériel de ces deux catastrophes naturelles.
Algérie :
Le
bilan humain des suites de la catastrophe à été évaluer en juin à 2500
morts et plus de 10.000 blessés.
Des
villages ont été dévastés et des quartiers entiers dans les villes ont été
littéralement rasés. L’électricité, les réseaux d’eau potable et le téléphone
étaient coupés. Les services publics sont devenus inopérants ; les
infrastructures routières, les bâtiments publics, les écoles, les
entreprises, les mosquées, rien n’a été épargné par une secousse
tellurique d’une rare intensité.
Reghaïa
situé à une trentaine de kilomètres de l'épicentre, a subi des destructions
massives faisant de nombreuses victimes, un immeuble de la Cité militaire se
serait également effondré. A Rouiba il y a d'énormes dégâts matériels. A
Bordj el Bahri, à l'est d'Alger, près de 70 % des constructions récentes se
sont effondrées à la suite de la violente secousse. Les dégâts seraient énormes
du côté de Kahwet Echergui, où tout un ensemble de villas, habitées ou en
construction, se sont écroulées.
Kobé :
Le
séisme a touché le cœur d’un région peuplée de 1.5 million d’habitants
et a causé des dégâts extrêmement sévères dépassant largement la seule
ville de Kobé. Ce tremblement de
terre en fait un des plus meurtriers du siècle puisque plus de 5 500 ont trouvé
la mort, 35 000 autres ont été blessées et 300 000 étaient sans foyer la
nuit du tremblement de terre. Ce bilan humain fait du séisme de Kobé le plus
meurtrier du Japon. Le bilan matériel et financier: 180 000 bâtiments endommagées
ou détruites, la perte la plus importante jamais causée par une catastrophe
naturelle. Coûts des dégâts : 147 milliards de dollars. (livre de géographie
page 120).
Le
tremblement de terre a causé de vastes déformations des sols, qui ont affecté
les constructions, l'infrastructure souterraine, le port, des routes et tous les
autres types d’équipements tant sur la terre ferme que sur les polders.
Sur
le bord de mer (secteurs du port de des îles de Rokko), la géologie n’a
presque plus rien de naturel puisqu’il s’agit de terres gagnées (polders)
sur la mer à grand renforts de remblais voire d’îles entières édifiées
par les hommes (voir photo ci-dessus) La grande majorité des dégâts
superficiels les plus importants causé par le séisme sont dû à la liquéfaction
des sols. En effet, les sols remblayés ont la particularité d’être riche en
eau en raison de leur perméabilité. Or, lors d’une secousse sismique,
l’eau et les particules fines sont dissociées (l’eau et les particules les
plus fines remontent à la surface) faisant perdre toute cohérence à la couche
concernée. Le sol est donc particulièrement instable.
Dans ces zones il n'a pas été
rare d'observé le sable sous jacent remonter à la surface suite au séisme
comme le montre la photo ci-dessous d'un polder artificiel dont le remblaie
sableux affleure à la surface.
Les causes naturelles et les facteurs humains aggravant.
Algérie :
La carte représentant les failles dans la région montrent principalement la faille décrochante de Thenia, bien visible à terre.
Le
constat donne à penser que les effets de site au niveau des régions de Boumerdès
et Alger-Est avaient joué un rôle très important dans l’amplification de
l’onde sismique qui peut dépasser le facteur 10 dans le cas des sols mous
et/ou argileux.
Le sol
de la région de Boumerdès peut être subdivisé en trois sous-domaines :
- Zone
du Front de mer (Zemmouri, Boumerdès, Corso, Boudouaou El-Bahri, Figuier,
Dellys) : sol granuleux, sable, et marnes bleues constituant le substratum.
- Zone des plateaux (Corso, ville de Zemmouri, Thenia, Issers, Si Mustapha,
Bordj Ménaiel et Boudouaou) : épais dépôts de sols mous constitués de
limon, d’argile...
- Zone intermédiaire (centre-ville Boumerdès) : située entre les deux précédentes
zones et formée d’épaisses couches de sable faiblement consolidées.
KOBE:
le japon, une île a haut risques.
Le Japon du Sud-ouest est placé sur la marge du sud-est de la plaque tectonique Eurasie à l’endroit même où les plaques tectoniques Philippines et Pacifique plonge sous la plaque continentale Eurasie (phénomène de subduction). Ce contexte tectonique de frontière de plaque fait du Japon un pays à haut risque sismique.
Plaque tectonique : réseau complexe de failles (sous-marine et terrestre) qui assurent
la « souplesse » de la croûte terrestre au-dessus du plan de subduction.
UN CONTEXTE TECTONIQUE TRES PARTICULIER
La région de Kobé se situe a proximité de la frontière de plaque
tectonique où la plaque Philippines s’enfonce sous la plaque Eurasiatique. Le
résultat de cet affrontement entre ces deux plaques tectoniques est Une des
principales failles de la région de Kobé. D’orientation Est-Nord-Est, cette
faille transformante est localisée au sud de l’île Awaï et de la baie
d’Osaka. Historiquement, cette région a une sismicité moindre que celle de
la région de Tokyo et quelques autres parties du Japon, mais des études de paléosismicité
ont montré que des séismes dépassant la magnitude 7 se sont déjà produits
(par exemple en 1596). Plus près de nous, en 1916, un tremblement de terre de
magnitude 6.1 s’est produit à l’endroit même où l’on a localisé l’épicentre
du séisme de 1995 ! Des rapports de l'Institut de recherches sismiques japonais
indiquent que l'hypocentre du séisme de 1995 était situé à une profondeur
d'environ 15 à 20 km ce qui en fait un séisme très superficiel. Une société
gétechnique a mesuré des déplacement: des déplacements verticaux de 1.2 mètres
et des déplacements latéraux de 1.5 mètres.
La prévention et la gestion de la catastrophe.
Si
il est difficile de prévenir les séismes, il est facile d'en minimiser les
effets par application des règles de constructions parasismiques et par
l'organisation de secours efficace en cas de catastrophe.
Le séisme
de Kobé a constitué un terrain d’observation de premier ordre et il
permettra sans aucun doute d’énormes progrès aussi bien en matière de génie
parasismique dans ce type de contexte géologique que dans la construction des
zones remblayées situées en zone à risques sismiques.
La prévision
des séismes n’est opérationnelle actuellement qu’en terme de connaissance
des aléas.
La prédiction,
qui consiste à déterminer à court terme un séisme dans le temps et dans
l’espace et son intensité, n’est pas possible pour le moment. Les
recherches en cours explorent de nombreuses pistes, mais il n’existe aucune méthode
de détection fiable.
L’échelle
de richter
La magnitude
est une mesure instrumentale qui a été introduite en 1935 par C.F. Richter, en
vue de comparer entre eux les séismes locaux de Californie.
L’échelle
ouverte de Richter varie de magnitudes négatives (micro secousses) aux
magnitudes supérieures à 8, comme au Chili en 1960 (8,5)
Les
séismes sont de risques naturels qui ne peuvent pas être éviter ni prévenu
de manière fiable. Les zones sismiques se trouvent aux failles des plaques
tectoniques. Ils sont provoqué par la collision de deux plaques tectoniques
entre elles. Les ondes partent d’un épicentre plus ou moins profond sous
terre et agissent sur une zone plus ou moins étendu autour.
Algérie :
http://perso.wanadoo.fr/tazemurt/seisme_algerie_2003.htm
http://www.actualite-emigration.org/seisme_en_algerie.htm
http://www.algerie-dz.com/article695.html
http://www.tamurth.net/article.php3?id_article=335
http://membres.lycos.fr/boumerdes/photoseisme2/
http://www.tamurth.net/breve.php3?id_breve=951
Kobé : http://www.catnat.net/exemples/kobe_1.htm
Emilie, Anaïs et Grégoire.