Les
risques liés aux épidémies
Ø
Le SIDA en Afrique depuis 1984
Le SIDA signifie Syndrome de l’ImmunoDéficience Acquise. C’est une
très grave maladie virale transmissible par voie sexuelle et sanguine, caractérisée
par une chute brutale des défenses immunitaires ( détruit les lymphocytes qui
protègent notre organisme). Le SIDA touche principalement l’Afrique de
l’est et l’Afrique australe.
Le
SIDA vient d’un virus, le VIH ( Virus de l’Immunodéficience Humaine).
Celui-ci est une particule extrêmement petite qui pénètre dans une cellule,
le lymphocyte T4, principal agent de défense de notre corps. Elle le paralyse,
l’empêchant d’entrer en action quand des bactéries menacent l’organisme
puis le tue. Grâce au test Elisa, une simple prise de sang permet de
diagnostiquer la présence du virus. C’est en comptant le nombre de
lymphocytes T4 que le médecin est renseigné sur le stade d’évolution de la
maladie. Malheureusement la maladie est transmissible par le sang, donc
certaines femmes enceintes ne sachant pas qu’elles ont le virus, car celui-ci
peut être «en sommeil » pendant une période indéfinie, le transmette
à leur enfant.
Le SIDA a touché plus de 36.1 millions de personnes dans le monde, dont
25 millions en Afrique, zone la plus dévastée. Chaque année, 4 millions d’Africains
sont contaminés et près de 2 millions en meurent. En tout, chaque jour, 3 000
personnes meurent de cette maladie dans le monde et 14 000 nouveaux cas sont détectés.
A ce rythme, des pays comme le Bostwana et le Rwanda peuvent disparaître. En
Afrique australe et de l’est, 35 % des
femmes enceintes sont malades. Cette maladie fait reculer l’espérance de vie
presque au niveau où elle était il y a 40 ans.
2.
Les causes naturelles et facteurs aggravant
Le SIDA serait né il y a des
milliers d’années quelque part dans le golfe de Nouvelle Guinée. Les singes
verts, chimpanzés, auraient eu un virus, le VIS, mais celui-ci ne les rendrait
pas malade. Lorsque les Africains ont été contaminés par le virus, celui-ci
se serait alors muté en formant le VIH.
Les facteurs
humains aggravant sont que lors des relations sexuelles, les hommes ne se
protègent pas et donc s’exposent à la contamination, dans le domaine médical,
des seringues sont utilisées à plusieurs reprises ( c’est le même problème
pour les gens qui se droguent), lors d’un don du sang on peut faire
circuler le virus sans le savoir.
En Afrique le problème de certains pays est la pratique de la polygamie
qui favorisent la transmission. Sur les autres continents ce serait plutôt la
fréquentation des maisons de prostitution .
3.
La
prévention et la gestion de la catastrophe
Afin de faire face à la catastrophe, il
faut aller se faire tester si l’on doute, réaliser des campagnes de prévention
et se protéger absolument au moment des rapports sexuels, c’est à dire,
utiliser des préservatifs.
Pour gérer la catastrophe,
des préservatifs sont mis en vente en pharmacie afin de pouvoir en
acheter quand besoin est. De plus, les chercheurs en laboratoires progressent de
jours en jours sur l’élaboration d’un vaccin qui ralentit la propagation de
la maladie. Par exemple la glycyrrhizine est un sucre du réglisse provenant de
sa racine. Son efficacité antivirale est utilisée contre le SIDA mais il peut
provoquer de l’hypertension artérielle chez certaines personnes, ce qui
limite son utilisation .
«
Aujourd’hui, seizième journée mondiale contre le SIDA … et toujours pas de
vaccin pour enrayer la progression de cette terrible maladie.» (article
paru dans Ouest France le 1 décembre 2004, en vue de la 16ème journée
mondiale contre le SIDA ).
La différence entre le risque dans un pays du Nord et celui
dans un pays du Sud est que dans les pays développés, on peut plus
facilement se soigner, acheter des préservatifs, des médicaments, aller se
faire tester.
De
nombreuses associations existent pour aider chercheurs financièrement dans leur
quête vers un nouveau médicament voire même un vaccin.
Parmis
celles-ci, il existe le SIDAction qui réunit de nombreux artistes pour créer
des chansons qui participent au budget de la solidarité .
Le principal
point commun du SIDA et de la pneumonie atypique est que ce sont des maladies
virales. Elles ne sont pas perceptibles en premier lieu mais au bout de quelques
temps (plus ou moins rapidement). Elles sont très contagieuses (de différentes
façons) et très meurtrières partout où elles passent.
Elles
se sont développées dans une zone définie du globe pour s’étendre au monde
entier par la suite (Afrique de l’Est et Australe pour le SIDA, le littoral
chinois pour le SRAS).
Toutes
les deux ont peu, voire, pas de moyens de guérison. Pour le SIDA car la
technique du vaccin n’est pas encore maitrisée par les chercheurs et les
moyens financiers manquent. Pour le SRAS la maladie est trop courte pour créer
et administrer l’anti-virus avant la mort du patient.
1.
La
nature de la catastrophe et son bilan humain
La pneumonie atypique est une infection pulmonaire pouvant
évoluer vers une insuffisance respiratoire. L’agent responsable de la maladie
est un nouveau « corona virus », un virus respiratoire fragile,
jusqu’alors inconnu chez l’homme. Il faut attendre entre 2 et 10 jours avant
que les symptômes n’apparaissent.
Elle est apparue pour la première fois vers le 17 mars
2003. En Chine, sur 5328 personnes contaminées, 349 sont mortes. Dans le monde,
8099 cas ont été détectés et 774 sont décédés.
Le nombre de contamination en Chine, en 2003 représente
plus de la moitié des cas dans le monde. Les grands foyers
de l’infection se situent au niveau des plus grandes villes, comme Pékin,
2522 cas, Hong Kong, 1726 cas, Canton, 1511 cas, Taiwan, 585 cas, Tianjin, 175
cas. Par conséquent, la pneumopathie atypique touche principalement l’Asie du
sud et de l’est.
2.
Les
causes naturelles et les facteurs humains aggravant
L’origine de la pneumonie atypique viendrait du chat
domestique, de la civette (gros chat sauvage) et du furet. En tout premier lieu,
ce serait le chat domestique qui aurait transmis le virus au furet, celui-ci
souffrirait donc des symptômes de la maladie. Ces symptômes sont : de la
fièvre, une gène respiratoire qui atteint les poumons, des douleurs
musculaires et des malaises fréquents.
La maladie se transmet de personne à personne, par contact
direct avec le malade, par l’intermédiaire des gouttelettes des sécrétions
respiratoires. De plus, la voie des airs est aussi un facteur aggravant :
les hommes transportent la maladie
par les avions, de pays en pays, sans s’en rendre compte.
3.
La prévention
et la gestion de la catastrophe
Le
ribavirine (sucre qui a le rôle d’un anti-virus de même sorte que la
glycyrrhizine) peut lutter contre le SRAS mais la glycyrrhizine (voire la définition
dans le paragraphe 3 du SIDA) est plus efficace.
Le
corona virus évolue très rapidement ce qui rend difficile la mise au point
d’un traitement ou d’un vaccin.
Bibliographie
SIDA
http://www.afric.com/article1580.html
http://www.afric.com/article1585.html
http://www.droitshumains.org/sante/sida02_chiffres.html
Larousse,
La mémoire de l’humanité, Les grandes tragédies : pages 280 à 283
Ouest
France du mercredi 1 décembre 2004 : dernière page
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2003/pr31/fr/index.html
http://www.pneumopathie-atypique.net/maladie.html
http://www.futura-sciences.com/s’informer/news2688.php
http://www.forum.japantoday.com/m_27357/mpage_4/tm.html
Claire
Cultien, Margaux Vilaseca, Marine Ferron, Romain Harrouet, Seconde 1