Histoire:
La Première Guerre mondiale : Le culte du souvenir et le devoir de mémoire à Nantes.
La loi du 25 octobre 1919, complétée par la loi de
finances du 31 juillet 1920, engage l’État et fixe les barèmes des
subventions aux communes qui envisagent d’honorer le souvenir de leurs
disparus. Nantes ne fait pas exception à la règle et la ville est rapidement
l’objet des sollicitations d’entreprises qui se sont spécialisées dans ce
marché très particulier.
Maire de Nantes depuis 1910, Paul BELLAMY a beaucoup
d'idées de monument. Il s'exprime 3 jours après l'armistice pour une oeuvre
imposante et sévère, afin d'honorer la mémoire des 7500 Nantais tombés au
combat.
Cet édifice se situe dans le centre ville de la
ville de Nantes. D'autres monuments l'ont accompagné dans les alentours comme
le monument des 50 Otages. Il est inauguré le 17 juillet 1927.
Divers projets sont esquissés par l’architecte
Robida. Conformes aux vœux du maire, ce sont les trois tables mémoriales qui
sont définitivement retenues. Ce monument était autrefois orné d'une statue
de bronze, La statue ne restera pas longtemps devant les trois plaques. Celle-ci
sera enlevée.
"A la mémoire des
Nantais morts pour la France", est la phrase inscrite sur ce mur. Elle représente
l'aspect patriote de la ville et le dévouement des Nantais pour la France.
Deux autres guerres sont évoquées sur ce mur.
"AUX VICTIMES DE LA
GUERRE 1939-1945"
"INDOCHINE
1945-1954" "AUX HOMMES DES CINQ CONTINENTS QUI ONT COMBATTU POUR NOS
COULEURS"
"AFRIQUE DU NORD
1952-1962"
"A LA MÉMOIRE DES
VICTIMES DES THÉÂTRES D'OPÉRATIONS EXTÉRIEURES"
La population de Nantes de 1914-1918 était de
177200. Donc le pourcentage de Nantais tués est de 4.23 %. Donc Nantes est une
ville qui a perdu plus de soldat que la moyenne française.
Hugo