Sujet 5 : tempête et cyclone : les cyclones Mitch (en Amérique centrale,1998) et Georges (USA, 1998)

·         Cyclone : Bourrasques en tourbillon ; vent très violent. Tempête caractérisée par le mouvement giratoire convergent et ascendant du vent autour d’une zone de basse pression où il a été attiré violemment d’une zone de haute pression.

La nature de la catastrophe

Tous les cyclones se forment de la même façon. Il commence par une petite dépression tropicale accompagnés de vents jusqu'à 60 km/h. Ensuite ils deviennent des tempête tropicales allant de 100 à 118 km/h. S'ensuit une période d'instabilité des ouragans, ils changent de vitesses. Ils peuvent atteindre 118 km/h au minimum pour le niveau 1 et plus de 250 km/h pour le niveau 5. Cette instabilité est du à la variation de la température de l'eau des océans. Ils finissent leur course petit à petit en repassant par les stades de tempêtes tropicales et de dépressions tropicales. (se référer à la page 139 du livre de géographie 2^nde Magnard )

Cycle de formation d’un cyclone. ( http://la.climatologie.free.fr/cyclone/cyclone.htm )

Les facteurs humains aggravants

        La culture sur les pentes escarpées des volcans ,les déforestations et défrichements favorisent les glissements de terrain ce qui entrainera par la suite la formation d’un cyclone sur la mer. Mais aussi les implantations humaines dans les zones à risques, de plus il n’y a pas de rétention d’eau.

                 Georges                                                   Mitch

La prévention des cyclones :

Grâce au réseau de satellites météorologiques et océaniques, aux mesures faites pendant les vols de reconnaissance mais aussi aux 5 centres régionaux qui surveillent 7 bassins océaniques tropicaux (sous la direction de l'organisation météorologique mondiale) ; des bulletins météos réguliers peuvent être émis et ainsi faire des prévisions. Mais malgré toute cette modernité et cette organisation il est encore difficile de localiser et de mesurer précisément l'intensité des cyclones, plus de 48 heures à l'avance.

         Pour qu’il y ait le moins de morts, la population elle aussi doit prendre des précautions. Les habitants de la Floride (où est passé Georges ) doivent savoir où se situe : les routes sécurisées menant à l’intérieur du pays et les abris officiels . De plus ils doivent prévoir une quantité suffisante de nourriture et d’ eau leur permettant une autonomie complète de deux semaines, mais aussi du matériel permettant de protéger leur habitation.

         Les habitants du Honduras n’étant pas préparés à la venue du  cyclone Mitch, ont eu un nombre largement supérieur de morts, disparus, et de dégâts par rapport aux états-uniens, mieux préparés.

Son bilan humain

Le cyclone Mitch (21/10/1998 au 5/11/1998) : bilan

Le cyclone Georges (15/09/1998 au 01/10/1998) : bilan

Mitch est un cyclone qui a dévasté quatre pays du « sud » : le Nicaragua, l’Honduras, le Salvador et le Guatemala. En revanche, Georges est considéré comme un cyclone des pays du « nord » malgré son passage sur certaines îles des Caraïbes (voir le haut du deuxième tableau ci-dessus). Mitch a provoqué de nombreux dégâts tels que, 31052 morts ou disparus ainsi que 2 899 000 sinistrés et un grand nombre de récoltes (café, banane…). Par contre Georges a fait 602 morts, ce qui est très nettement inférieur à Mitch.

La gestion de la catastrophe :

         Après le passage de Mitch en Amérique centrale beaucoup d’actions pour aider les habitants de ces pays pauvres ont été effectuées. le 28 mai la communauté internationale a fait un don de 9 milliards de dollars ; sous forme d’aide humanitaire, financement long, remise de dette en vue de redressement de cette partie du continent Américain. De plus des aides alimentaires et médicales leurs ont été envoyées par hélicoptère car les routes étaient coupées.

         Investissement des pays pour la reconstruction :

                        Honduras : 4 milliards $

                        Nicaragua : 2.5 milliards $

                        Salvador : 1.8 milliards $

                        Guatemala : 830 millions $ 

         Contrairement aux plus pauvres, qui reçoivent des aides financières  pour le pays entier de  la part d’autre pays plus riches, eux ne sont pas dépendants et peuvent aider leur population seuls. L’État indemnise ainsi les plus touchés.

 Bibliographie :

 Livre de géographie de seconde : Magnard « les hommes occupent la terre »

                                     : Nathan

www.nhc.noaa.gov/1998georges .html

www.iadb .org/idbamerica/archives/stories/1999/fre/8f1.htm

www.ac-rouen.fr/rectorat/profession_rme/r_m_e2.htm

perso.wanadoo.fr/ti.bleu/histoire_de_cyclones/mitch/mitch.htm

teddy anne-sophie gwladys