M.Batignole

 

Exposé par Vergé Vianney et Dachicourt Stéphanie.

 

 

I-L’oral : représentation théâtrale

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Narrateur : Boucher et père d’une petite famille, Edmond Batignole vit dans sa boucherie avec sa femme, sa fille et son futur gendre qui s’avère être un collaborateur auprès des allemands. Dans l’immeuble du dessus, au 2éme étage, vit une famille juive. Cette dernière tentant de rejoindre la suisse avec de faux papiers, est alors arrêtée, dénoncée par Pierre-Jean (le gendre) qui accusait à tord les enfants juifs d’avoir volé du porc.

Après avoir récupéré l’appartement de la famille juive, la famille Batignole s’y installe. Un des fils de la famille juive : Simon, s’étant échapper du camps retourne chez lui et y trouve Edmond.

Ce dernier décide de l’héberger dans la cave en secret.

Simon est alors rejoint par ses cousines. Après une altercation avec sa femme, Edmond feint de descendre chercher du champagne à la cave et se fait alors piéger par Pierre-Jean qui découvre le « poto rose ».

 

PIERRE-JEAN (se trouvant derrière la porte) : Edmond, ouvrez !

 

BATIGNOLE : Laissez-moi tranquille !

 

P.J. : Spreich vient d’appeler, il veut vous voir d’urgence à la gestapo. Il veut simplement vous posez quelques questions, je vais vous accompagner. Avec moi vous ne risquez rien.

 

B. : Je sais ce qu’il se passe quand on va à la gestapo !

 

P.J. : Vous pouvez pas refuser de voir Spreich Edmond… En ce moment il voit des gaullistes partout !

 

B. : Je ne sais pas de quoi vous parlez ! Laissez moi !

 

P.J. (frappant à la porte) : OUVREZ !

 

B. : Si vous me laissez pas tranquille, je me pend !

(Pierre-Jean frappe avec une hachette sur la porte. Edmond tente de faire évader les enfants, mais la porte cède et Pierre-Jean entre accompagné de la fille d’Edmond)

 

P.J. : Edmond ! c’est ça le champagne Edmond ?!? (aperçoit le petit juif) Je te connais toi !

 

B. : C’est Colette et Simone, les amis de Simon.

 

P.J : Enfoiré oui !

 

B. : (se rapprochant) Fais attention… Fais attention Pierre-Jean à ce que tu dit !

 

P.J : Attends, tu veux dire que je me suis démené comme un forcené pour vous loger dans un appartement digne. Je me suis mouillé avec la SS au détriment de ma carrière artistique pour un petit commerçant minable vendu à la juiverie ?!?

 

B . : Pour ce qui est de ton talent … J’en ai entendu parler…

 

P.J : (regardant la fille d’Edmond) : On raconte tout à son papa… Comme c’est charmant ! Téléphone au colonel Spreich et demandes lui de venir ! Obéit !

 

B . : T’es encore ma fille Micheline, ne lui obéit pas ! Tu vois Simon (le regardant) celui qu’à dénoncé ta famille c’est lui ! c’est lui qui a prévenu la police.

 

P.J (lui coupant la parole) : Cette fois c’est pas a police qui va venoir vous chercher, c’est la SS (regardant Micheline) : Je ne fais que mon devoir, espèce de sotte ! (s’adressant de nouveau à B. et les enfants) : Pour vous ce sera directement vers l’Allemagne en 1ère classe dans des wagons à bestiaux !

TOUT LE MONDE LA, MONTEZ LA-HAUT : ALLEZ !!

(menaçant B. avec la hachette sous son cou) : DEMANDES AUX GOSSES DE MONTER ! Je te donne 5 secondes Edmond où je te saigne comme un porc !

 

  

II- Notre critique

 

Tout d’abord, ce film semble être un bon reflet de la vie des Français sous l’occupation grâce à la présence de tickets de rationnement, de dénonciations, de collaboration. Il est encore accentué par le marché noir et des vols (cf : début commence avec un vol de saucisses).

 

Par contre, ce film fait preuve de quelques invraisemblances telles que : la scène où M. Batignole se fait passer pour un médecin et arrive à replacer correctement le genou d’un officier Allemand… Ou encore, vers la fin, M. Batignole est coincé dans un poste de police par des Français sous l’autorité allemande et s’échappe avec facilité.

 

Enfin ce film montre l’évolution d’un simple boucher français indifférent au sujet de la guerre (il ne pense qu’à survivre) qui devient finalement un résistant malgré lui. L’histoire reste simple (pas de violence et facile à comprendre) et porte une réflexion sur une période où la France se trouvait en difficulté.

                          FIN