Thème 12 : Le terrorisme au Moyen-Orient au XX et XXI siècles

 

1)      le terrorisme sioniste avant la création d’Israël :

 

            Au sens strict, l'expression "terrorisme sioniste" fait référence à des actes terroristes perpétrés dans le but de favoriser les objectifs du sionisme. Cette expression est utilisée par des historiens pour évoquer les actes violents perpétrés par certains groupes juifs sionistes pendant la période du mandat britannique sur la Palestine et jusqu'à la création de l'État d'Israël en 1948. Les événements survenus avant 1948 et lors du conflit israélo-arabe de 1948 sont détaillés et analysés dans l'article violence politique sioniste.
            Dans le contexte actuel du conflit israélo-palestinien, la même expression, polémique quant à sa pertinence, est reprise par des détracteurs de la politique israélienne pour qualifier la répression de l'État israélien. Les actions qui suivent 1948 sont détaillées dans l'article violence politique israélienne.

2)      le terrorisme palestinien depuis 1948 :

 

            La violence politique palestinienne, appelée par certains terrorismes palestiniens et par d'autres résistances armées à l'occupation, se réfère aux actions de violence entreprises pour des raisons politiques par des individus ou des groupes palestiniens. Les groupes qui soutiennent ou organisent ces actions incluent le Hamas, le Jihad islamique palestinien, le Front populaire de libération de la Palestine, le Front démocratique de libération de la Palestine. Certains de ces groupes sont listés comme terroristes par les États-Unis et l'Union européenne. L'OLP était également considérée comme une organisation terroriste par les États-Unis jusqu'en 1993.
            Comme toute forme de violence politique, les auteurs prétendent que leurs actions sont justifiées tandis que les victimes estiment le contraire. En mettant de côté toute considération morale, politique ou tactique, ces attaques sont considérées comme terroristes à partir du moment où elles visent directement des civils non-combattants, suivant les différentes définitions du terme « terrorisme ». L'argument contraire consiste à dire que les destructions et les attaques contre les populations ont souvent fait l'objet de stratégies de guerre considérées comme légitimes, comme ce fut le cas des attaques alliées contre les villes allemandes ou japonaises pendant la Seconde Guerre mondiale.

- Exemple de l’OLP et du Hamas :

 

*OLP :

Organisation de libération de la Palestine (OLP), organisation visant à promouvoir la création d’un État palestinien indépendant.

Consécutive à la création de l’État d’Israël (1948), sur le territoire de l’ancien mandat britannique de Palestine, la revendication exprimée par le peuple palestinien d’exercer une souveraineté sur sa terre d’origine donne lieu à la création de l’Organisation de libération de la Palestine, décidée lors d’un congrès qui se tient dans le secteur jordanien de Jérusalem en 1964. L’OLP fédère des groupes de combattants organisés en commandos, des groupements de réfugiés, des associations professionnelles et étudiantes, des syndicats et des membres individuels. Le fonctionnement de l’OLP est assuré par trois organes principaux : le conseil exécutif, instance de décision, où siègent les représentants des principaux groupes de combattants, le comité central, qui n’a qu’un rôle consultatif, et le Conseil national palestinien, qui tient lieu d’assemblée représentative du peuple palestinien.

*Hamas :

Hamas, (Mouvement de la résistance islamique, acronyme de Harakat al-muqawama al-islamiya signifiant en arabe « ferveur »), mouvement islamique palestinien fondé à Gaza en 1987 qui prône l’élimination de l’État d’Israël par la lutte armée en vue de la libération de la Palestine et de l’établissement d’un État islamique palestinien.

 

3)      le terrorisme islamiste (al Qaïda) :

 

Les attentats qui ont frappé l’Europe en 2004 et 2005, ne pouvaient qu’être commandés, financés, et légitimés par Al-Qaïda, dans le cadre de la « guerre sainte contre les juifs et les croisés »

Les attaques terrorismes peuvent être peu coûteuses et difficilement repérable, créer dans l’anonymat des « poor district » composés de membres venus d’horizons divers (ex : GICM marocain, GSPC algérien etc…)

Les groupes radicaux potentiels violent se composent aussi bien d’immigrés, des deuxièmes et 3ème génération que de jeunes convertis, tous interprètent le 11 septembre 2001 comme une vengeance sur l’humiliation « Ben Laden et ses sergents » ont lavé les fidèles d’un sentiment de honte, né de l’absence de riposte face aux « attaques » du monde occidental.

L’islam radical offre une possibilité de revanche sur la société. Un leader Chrismatique, un facilitateur, et/ou un réseau relatif s’emparent des prisonniers à leur sortie et vont les convaincre à une violence ultime, légitime pour ce venger de l’ennemi. Les cellules locales pouvaient mener des cibles violentes sous coordination extérieure et sous implication dans une campagne intérieure.

 

 

 

4)      le terrorisme libanais :

 

Hezbollah (en arabe, « parti de Dieu »), fondé en juin 1982  mouvement politique chiite libanais et groupe militaire prônant l’établissement d’une république islamique au Liban qui fut crée, à l’origine, en réaction à l’invasion israélienne au Liban en 1982, en s’appuyant sur un financement iranien et syrien. Le Hezbollah est désigné comme un mouvement terroriste par de nombreux pays occidentaux.

Le Hezbollah est considéré comme un mouvement de résistance par la Syrie, l'Iran et une partie de l'opinion publique des pays arabes ou musulmans, et comme organisation terroriste par les États-Unis[2], le Canada, le Royaume-Uni[3] et Israël entre autres.

5) Bibliographie :

 

-http://fr.wikipedia.org/wiki/Hezbollah

- le Monde N° 17923

-Encarta