Portrait de J.Kerry et de son colistier J.Edwards

 

Portrait de J.Kerry

 

John Forbes Kerry est né le 11 décembre 1943 à Denver, dans le Colorado, d’un père diplomate.

Il fait ses études de sciences politiques à Yales, l’université où G.W.Bush a également fait ses études. Il s’engage à sa sortie de l’université en 1966 dans la Navy et se porte volontaire pour combattre au Vietnam. A son retour, il forme une association de vétérans contre la guerre du Vietnam.

En 1972, il se présente au Congrès. Il échoue, mais devient procureur du Massachusetts. En 1982, il devient gouverneur adjoint, puis, 2 ans plus tard, sénateur. Son poste de sénateur a été reconduit 3 fois.

En 1995, il épouse Thérésa Heinz, héritière de la fortune de John Heinz estimée à 500 millions de dollars.

Cette année, il se présente donc aux élections présidentielles des États-Unis d’Amérique contre le président sortant, G.W.Bush. Candidat démocrate, John Kerry mise sur le social : plus d’égalité entre les classes. De plus, il lutte pour le droit à l’avortement, et contre la peine de mort.

 

Portrait de J.Edwards

 

Le colistier de J.Kerry pour la vice-présidence est né en 1953 en Caroline du Sud, d’une famille ouvrière.

Diplômé en droit en 1977, il devient peu à peu millionnaire, grâce à son statut de « trial lawyer » : avocat spécialisé dans les affaires de dommages et intérêts, travail qui le rendra célèbre. C’est également un excellent orateur, qualité appréciée pour un politicien.

En 1996, il se lance dans la politique mais il n’a à son crédit qu’un seul mandat en tant que Sénateur, poste qu’il a obtenu en 1998. Bien que n’ayant obtenu que la Caroline du Sud face à Kerry lors des primaires démocrates, il fut le dernier à abandonner. Cette maigre carrière et son manque d’expérience en matière de politique étrangère, il se présente comme « le candidat de tous les Américains », se considère comme un citoyen qui s’implique, et non comme un politicien de carrière, et mobilise les foules lors de ses interventions.

Uni avec Kerry dans la lutte contre Bush, il ne mâche pas ses mots à l’égard de ce dernier, et n’hésite pas à le critiquer sur la « guerre contre le terrorisme ». Le clan démocrate compte sur sa jeunesse, son dynamisme et son optimisme pour atténuer la froideur de Kerry. C’est ainsi qu’il est devenu le second favori des électeurs démocrates, par opposition au vice-président républicain Dick Cheney, fier de ses chevrons d’homme politique, mais d’un caractère austère et bien médiocre orateur.

 

Le ticket Kerry-Edwards

 

John Kerry compte sur John Edwards pour rénover l’image du parti démocrate, et offrir une facette dynamique et populaire. Kerry a sans nul doute remarqué que Edwards a plus séduit que lui durant les primaires, grâce à son côté positif. Kerry considère désormais Edwards comme l’autre moitié du tandem, utilisant le « nous » lors de ses déclarations, et il compte bien en faire le prochain vice-président. Tous deux comptent l’un sur l’autre pour parvenir à leurs objectifs : Kerry utilise le côté dynamique et optimiste de J.Edwards pour motiver le peuple à voter pour lui, et ainsi en cas de réussite, Edwards deviendra le nouveau vice-président.

Sources

 

www.lesechos.fr/ma/inter/dossiers/200046209.htm

www.radiofrance.fr/chaines/france-info/minisites/monde/index.php?m=2&numero=35000031

http://membres.lycos.fr/returnliberty/edwards.htm

 

 

 

SAMSON Marie

DEVINEAU Laura

GUILLET Cécile